Notre sommeil est une mécanique fragile, dont les rouages peuvent se gripper à la moindre perturbation dans notre vie, que celle-ci soit liée à notre santé ou à nos émotions ; et ce, à tous âges de la vie. Les problèmes d’insomnies, de difficultés d’endormissement ou de réveils nocturnes sont une cause fréquente de consultation en psychothérapie. Car, quand le sommeil se détraque, cela à un retentissement sur l’ensemble de notre vie : nous sommes plus fatigués donc moins résistants aux maladies, moins capables de faire avec les soucis, les émotions négatives, moins sociables… Il est important d’agir rapidement, avant que le déséquilibre ne soit trop installé.
Quelques conseils à tenter avant de prendre rendez-vous
Bien sûr, avant de venir consulter, vous pouvez déjà appliquer un certain nombre de conseils simples d’hygiène de vie : horaires réguliers (se coucher et se lever à la même heure), interrompre les écrans au moins 1h avant d’aller se coucher, manger léger le soir, ne pas boire d’alcool, faire quelques exercices simples de respiration, de relaxation, de sophrologie, se mettre à la méditation grâce à une application (Petit Bambou, Headspace…).
Si c’est votre enfant qui a des problèmes de sommeil, en plus des « bonnes habitudes » ci-dessus, vous pouvez prendre un peu plus de temps avec lui au coucher et mettre en place des rituels douceur qui lui conviendront : lui raconter une histoire, avoir un moment câlin… Il y a des phases du développement de l’enfant lors desquelles les peurs augmentent et il est normal que votre enfant ait plus de difficultés à s’endormir, fasse des cauchemars, vous redemande une veilleuse, revienne vous voir une fois couché… Plus vous serez à l’écoute, bienveillant, rassurant, plus vous éviterez que votre enfant ne se sente coupable. Vous pouvez, en parallèle, lui raconter des histoires métaphoriques et travailler avec lui sur ses forces, ses ressources intérieures pour l’aider à gagner en confiance en lui. De ce fait, il ne se jugera pas d’avoir peur car il saura que c’est une étape de vie normale, mais il se sentira plus prêt à affronter ses craintes par lui-même.
Si vous avez déjà tenté tous ces conseils, que ce soit pour votre enfant ou pour vous et que rien ne marche, alors quelques séances de psychothérapie peuvent vous être bénéfiques.
Avant de venir en séance, il peut être intéressant de tenir un « journal de sommeil » pendant au moins une semaine. Dans ce journal, vous noterez ce que vous avez mangé le soir, ce que vous avez fait avant votre coucher (télévision, ordinateur, tablette, réseaux sociaux, jeux, lecture, sortie…) et la durée, l’heure du coucher, le temps approximatif d’endormissement, les heures des réveils nocturnes, l’état physique et émotionnel dans lequel vous avez été au réveil.
Comment se déroule une psychothérapie pour vaincre l’insomnie ?
Avant toute autre chose, bien sûr, je vous propose de réfléchir ensemble aux causes possible de ces insomnies, après avoir vérifié avec vous qu’il n’y a pas une cause médicale connue et que vous avez pris soin d’évoquer cette situation avec votre médecin traitant. En parallèle, je ferai le point avec vous sur les solutions que vous avez déjà tentées et je vous apprendrai quelques exercices simples de relaxation, de respiration, de visualisation, à refaire chez vous en toute autonomie.
Les causes émotionnelles de l’insomnie sont nombreuses. Il peut s’agir d’un moment de crise que vous traversez (divorce, chômage, deuil…), d’un traumatisme ancien qui ressurgit, d’un problème de santé qui a des répercussions sur votre sommeil (en raison de douleurs, de «dérèglements de votre horloge biologique »)… Il est essentiel de travailler ensemble sur ces causes que vous connaissez déjà ou que nous identifierons ensemble afin de traiter, si possible, la source du problème.
Ensuite, nous pourrons faire ensemble des séances de kinésiologie, technique basée sur les connaissances de médecine chinoise (comme l’acupuncture mais sans les aiguilles), souvent très efficace sur les problèmes de sommeil. Si vos insomnies sont très récentes, comme chez les enfants par exemple, nous arrivons parfois à solutionner le problème en une séance, puis une 2ème séance de stabilisation à 15 jours d’intervalle. Si vos troubles du sommeil sont plus anciens, il faudra sûrement davantage de séances. Suite à la 1ère séance, il se peut que vous ne ressentiez aucun changement. Souvent, les effets se font sentir à compter de la 2ème séance, mais ils ne durent pas dans le temps. Cette 2ème séance de kinésiologie est souvent efficace pendant 3 à 10 jours. Il est souvent nécessaire de refaire d’autres séances, que l’on espace de plus en plus au fur et à mesure, sans excéder 5 séances au total.
Si vous avez des insomnies ou si votre enfant a des troubles du sommeil, n’hésitez pas à prendre contact pour une séance de thérapie.
